Quels sont nos référentiels de mesure ?
1 – Introduction
2 – Hautes fréquences – HF : Que faut-il retenir ?
3 – Résolution 1815 du Conseil de l’Europe – Un bref historique.
4 – Lignes directrices 2016 de l’EUROPAEM
5 – Bio-Habitat – Building Biology – Valeurs SBM 2015
Quels sont les niveaux à ne pas dépasser ?
Référentiels de mesure,
valeurs de précaution,
valeurs seuil,
limites règlementaires ?
Comment s’y retrouver dans tous ces termes ?
La question se réduit à savoir quels sont les niveaux à ne pas dépasser pour éviter le danger ?
Les effets sur le corps des ondes électromagnétiques sont générés à partir d’une certaine puissance ou niveau d’intensité. Il son variables d’un individu à l’autre et dépendant aussi de la fréquence des signaux.
Il sont principalement en lien avec la durée et le cumul des expositions.
Fixer et respecter des valeurs limites d’exposition à ne pas dépasser permet de réduire les risques sur les populations.
Il est important de bien distinguer les valeurs limites règlementaires, des valeurs de précaution beaucoup plus basses qui peuvent être choisies dans le cadre d’une approche préventive, en suivant les critères de la médecine environnementale, Building biology, Eco-construction, HQE, etc…
1 – Introduction
Disposer de valeurs seuils et de référentiels de mesure permet de déterminer pour quelle valeurs d’exposition il est nécessaire d’engager des actions correctives ou améliorations pour réduire les champs électromagnétiques environnants.
En ce qui concerne les diagnostics d’exposition et la mesure des champs électromagnétiques, il convient de bien distinguer et différencier les limites règlementaires (court-terme) des valeurs de précaution (long terme) ;
Les limites règlementaires d’exposition du public et des travailleurs sont basées sur les effets thermiques à court terme. Cela signifie que tout dépassement des valeurs limites entraine un échauffement des tissus et un risque élevé d’effets physiologiques délétères.
Les seuils d’exposition auxquels nous nous référons sont ceux de la médecine environnementale définis par les « Lignes directrices 2016 de l’ EUROPAEM », la « Building Biology SBM-2015 » et la « Résolution 1815 (2011) du Conseil de l’Europe ». Ces seuils tiennent compte des effets biologiques sur le long terme dans l’organisme.
Il est bien entendu que ces seuils sont très en-dessous des valeurs limites réglementaires fixées par l’« ICNIRP 2020 »
Réduction des risques et des effets sanitaires potentiellement associés :
Lorsque l’on parvient à réduire une exposition d’un facteur 100, on peut estimer que les risques associés à cette exposition aux champs sur la durée baissent eux aussi d’une façon équivalente.
2 – Hautes fréquences – HF : Que faut-il retenir ?
Dans le domaine de ondes et rayonnement électromagnétiques hautes fréquences, voici ce qu’il faut retenir :
Un, dix, cent, mille, dix mille (1, 10, 100, 1000), ces chiffres expriment des niveaux d’exposition mais il faut leur adjoindre une unité de mesure pour savoir de quoi on parle.
La puissance des ondes et rayonnements électromagnétiques peut être exprimée en micro-watt par mètre carré (μW/m²), il s’agit d’une échelle linéaire très pratique à utiliser.
Voici quelques valeurs de précaution indicatives pour les hautes fréquences.
(Le terme anomalie fait référence à un environnement naturel non impacté par les ondes et rayonnement artificiels des technologies modernes).
< 1 μW/m² : Aucune anomalie – recommandé la nuit pour les chambres et lieux de repos.
1 à 10 μW/m² : faible anomalie – recommandé le jour pour les pièces de vie.
10 à 100 μW/m² : moyenne anomalie – Limite exposition longue durée.
100 à 1000 μW/m² : forte anomalie – limite d’exposition moyenne durée.
1000 à 10 000 μW/m² : très forte anomalie – limite d’exposition courte durée.
10 000 à 100 000 μW/m² : extrême anomalie – limite d’exposition très courte durée
La limite règlementaire la plus haute en France étant fixée à 10 000 000 μW/m²
Pour les personnes habituées à utiliser les unités des Volts par mètre (V/m),
nous avons converti les valeurs du tableau précédent :
< 0,02 V/m : Aucune anomalie – recommandé la nuit pour les chambres et lieux de repos.
0,02 à 0,06 V/m : faible anomalie – recommandé le jour pour les pièces de vie.
0,06 à 0,2 V/m : moyenne anomalie – Limite exposition longue durée.
0,2 à 0,6 V/m : forte anomalie – limite d’exposition moyenne durée.
0,6 à 2 V/m : très forte anomalie – limite d’exposition courte durée.
2 à 6 V/m : extrême anomalie – limite d’exposition très courte durée
3 – Résolution 1815 du Conseil de l’Europe – Un bref historique.
Pour la première fois dans l’histoire, en 1999, des limites d’exposition du public et des travailleurs aux radiofréquences ont été instaurées. Le danger des ondes électromagnétiques faisant alors l’objet d’un consensus scientifique international bien que l’on puisse critiquer encore l’adéquation des seuils limites retenus pour protéger les populations sur la durée. Le conseil de l’Europe a alors émis des recommandations suivi des directives, retranscrites ensuite en droit français. 1999/519/CE: Recommandation du Conseil, du 12 juillet 1999, relative à la limitation de l’exposition du public aux champs électromagnétiques (de 0 Hz à 300 GHz)
Ce même conseil, 12 ans plus tard, en 2011, éclairé par une décennie d’études scientifique, a émis d’autres recommandations plus contraignantes au sujet de l’exposition des population aux champs radiofréquences. Ces recommandations sont malheureusement restées sans suite (aucune directive) car probablement trop contraignantes pour être mise en œuvre par les opérateurs de téléphonie mobile. Il n’empêche que ces recommandations on posé les fondement de l’approche sanitaire et préventive de l’exposition des populations aux rayonnements et des risques associés aux ondes radiofréquences ou hyperfréquences. Résolution 1815 (2011) du Conseil de l’Europe – Le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l’environnement.
Ces nouvelles recommandations du Conseil de l’Europe reconnaissent les dangers des ondes et recommandent d’abaisser les seuils d’exposition du public aux antennes-relais en dessous de 0,6V/m puis à terme, en dessous de 0,2V/m.
A ce jour, l’agence nationale des fréquences ANFR qualifie de point atypique, toute valeur d’exposition aux champs radiofréquences supérieure à 6V/m RMS.
4 – Lignes directrices 2016 de l’EUROPAEM
Ces lignes directices 2016 de l’Europaem* marquent un nouveau tournant dans la compréhension et la prise en charge des personnes intolérantes aux ondes.
En ce qui concerne nos mesures et les diagnostics, nous nous référons aux pages 28 à 38 de la version française du document, en lien ci-dessous.
Lignes directrices 2016 de l’EUROPAEM pour la prévention, le
diagnostic et le traitement des sujets atteints de problèmes de
santé et de maladies en lien avec les champs électromagnétiques
Téléchargez la version originale du document en anglais :
*European Academy for Environmental Medicine (EUROPAEM) – EMF working group
Article en construction, merci pour votre patience.
5 – Bio-Habitat – Building Biology – Valeurs SBM 2015
Issues de l’institut allemand de Baubiologie (biologie du bâtiment), ce référentiel est un des plus complets et des plus restrictifs dans le domaine des mesures en environnement.
Pour nos mesures, nous utilisons le chapitre A1 à A5 :
A1 – CHAMPS ÉLECTRIQUES ALTERNATIFS (basses fréquences)
A2 – CHAMPS MAGNÉTIQUES ALTERNATIFS (basses fréquences)
A3 – ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES (hautes fréquences)
A4 – CHAMPS ÉLECTRIQUES CONTINUS (électrostatique)
A5 – CHAMPS MAGNÉTIQUES CONTINUS (magnétostatique)
Article en construction, merci pour votre patience.
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